Comment l’hôpital Vancouver General a augmenté ses collectes de piles et de batteries de 20 p. cent en un an seulement.

VGH

Entrez dans n’importe quel hôpital et, au bout de quelques minutes, vous verrez des appareils médicaux alimentés par des piles ou des batteries, que ce soit un thermomètre buccal, un défibrillateur, une pompe à infusion ou un ostocope. Mais qu’arrive-t-il aux piles et aux batteries cachées dans ces appareils portatifs quand elles sont déchargées?

À l’hôpital Vancouver General (HVG), le plus grand hôpital de la Colombie-Britannique, la solution passe par la présence de boîtes Appel à Recycler à chaque étage, notamment aux postes de soins infirmiers, aux soins intensifs et aux autres endroits où l’utilisation de ces appareils est intense.

Ces boîtes symbolisent toute l’évolution de ce programme. Il y a une décennie, un seul employé a commencé à collecter les piles et les batteries usagées dans une boîte placée près de son bureau. « Nous avons commencé par une demi-douzaine de personnes que le recyclage passionnait tellement qu’elles voulaient que nous recyclions tous les jours », confie Vaun Malo, gestionnaire de l’ingénierie biomédicale à HVG/UBC.

La culture de l’hôpital a adopté le recyclage dans les dix années qui ont suivi. « Ici, les gens ne jettent plus les piles et les batteries dans les poubelles normales, explique Vaun Malo. Les gens sont gênés s’ils ne peuvent pas les recycler. »

Don Ta Battery Recyle

Leur dévouement a porté ses fruits. En 2014, HVG a augmenté ses collectes de piles et de batteries de 20 p. cent, en les faisant passer de 1 443 kilogrammes (3 181 livres), en 2013, à 1 791 kilogrammes (3 948 livres) en 2014. Les collectes de l’an dernier comprenaient 331 kilogrammes (730 livres) de piles et de batteries rechargeables et 1 460 kilogrammes (3 218 livres) de piles et de batteries non rechargeables (alcalines et lithium). HVG est sur la bonne voie pour égaler ces collectes en 2015.

« L’hôpital Vancouver General incarne l’adoption authentique du recyclage dans leur culture d’entreprise par les autorités sanitaires », commente Kristen Romilly, directrice, région de l’Ouest du Canada, Appel à Recycler Canada. « En faisant du recyclage une partie intégrante de la routine quotidienne de ses 16 000 médecins et employés, l’hôpital peut produire un véritable impact sur l’environnement de sa communauté. »

Simple et facile
Ce programme simple est efficace, parce que c’est un travail d’équipe. Les médecins, les infirmiers et les employés déposent les piles et les batteries alcalines et rechargeables dans la boîte Appel à Recycler la plus proche. Quand une boîte est remplie, le personnel d’entretien l’apporte à Vaun, puis en prend une nouvelle pour la remplacer. Les piles et les batteries usagées sont conservées dans un emplacement fermé à clé et grillagé. Tous les 2 mois, Vaun expédie environ 45 boîtes de piles et de batteries (soit environ 590 kilogrammes ou 1 300 livres) à Appel à Recycler. « Nous devons maîtriser ce flot de piles ou de batteries ou nous serions complètement débordés », explique Vaun.

BC Greencare, l’entreprise qui supervise les 28 hôpitaux du Lower Mainland de Colombie-Britannique, joue également un rôle actif dans le recyclage. « Nous avons une initiative verte qui comprend un comité composé de représentants de chaque hôpital du Lower Mainland. Nous nous rencontrons tous les trois mois pour examiner comment améliorer nos programmes. Nous parlons de tous les aspects du recyclage des piles et des batteries – des emplacements des boîtes à comment encourager les gens à recycler plus et comment les dissuader de jeter des déchets médicaux dans les boîtes prévues pour les piles et les batteries », explique Vaun qui collabore étroitement avec le coordonnateur du recyclage de HGV pour gérer le programme.

Selon Vaun Malo, le travail d’équipe des employés, le dévouement et l’information sont les principaux facteurs de cette réussite. « La communication est aussi une des clés de la réussite. Nous rapprochons le biomed’, l’entretien ménager et l’entretien. Ils travaillent tous d’arrache pied pour s’assurer que le recyclage est effectué correctement. Maintenant, le programme se gère quasiment tout seul », ajoute Vaun.

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